Technique énergétique manuelle de pressions et d’étirements sur les méridiens, largement répandue en Extrême-Orient, le Shiatsu s’est enrichi des apports théoriques de la médecine traditionnelle chinoise et le mot Shiatsu devient officiel au Japon en 1925.
Le Shiatsu ou « pression des doigts » consiste en des étirements sur les méridiens et des pressions sur les points d’acupuncture. C’est une acupuncture à » mains nues », le praticien utilise ses mains, ses coudes, et aussi comme en shiatsu thaï, ses pieds, ses genoux.
Le shiatsu utilise les principes de la médecine chinoise, et vise en travaillant sur les méridiens dans lesquels circule l’énergie ou le Chi, à restaurer ou à maintenir l’équilibre interne de la personne. Pratique holistique, le Shiatsu contribue à préserver et à développer la santé de l’être humain, tant sur le plan physique que psychologique, émotionnel et spirituel.
Le Shiatsu thaï
Utilisé en Thaïlande, développé par l’école de Watpo, et de Chiang Maï au Nord, le massage thaï repose sur les principes de la médecine ayurvédique et s’attache aux circuits des Sen. Les multiples étirements qu’il apporte ont fait dire du massage thaï qu’il était le yoga pour les paresseux, les pressions et étirements procurent une relaxation et un lâcher-prise profond.
J’utilise dans ce que j’appelle le shiatsu thaï une large palette de pressions, d’étirements, et de travail sur les méridiens empruntés à la fois à la technique du shiatsu et du massage thaï. Le patient étant profondément relâché, le travail sur les méridiens est d’autant plus efficace.
Le Parlement européen a reconnu en 1997 le shiatsu comme » une médecine non conventionnelle, digne d’intérêt », la pratique du Shiatsu est remboursée en Allemagne, en Italie et en Suisse.